Ce projet fait partie d'"une recherche autour de l'imagerie médicale en tant que catégorie spécifique de l'image du corps. J'aime déplacer ces clichés de leur vocation technique initiale et les faire basculer dans la sphère de l'intime. Les images possèdent une capacité de ressaisissement du corps : elles peuvent permettre une réappropriation de soi.

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Ces portraits font suite à des rencontres avec les adhérents de la maison de quartier de Kerlédé à Saint-Nazaire. Il s'agissait de créer un espace de parole libre sur le corps, dans sa dimension médicale, mais dégagée de l'aspect objectivant que peut constituer le langage technique de la médecine. Une proposition de déplacement des douleurs et des angoisses liées à une pathologie ou à l'émergence d'un symptôme.

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Cette parole m'a servie de matière autant que de source d'inspiration pour composer des portraits à partir de montages des radiographies et de photographies de paysages.